L’exercice de haute intensité HULL-21 a engagé près de 600 militaires des armées de terre et de l’air comprenant les marsouins du Régiment de Marche du Tchad de Meyenheim, ainsi que le 501e Régiment de Char de Combat (501e RCC) de Mourmelon-le-Grand, le 40e Régiment d’Artillerie (40e RA) de Suippes, le 25e Régiment du Génie de l’Air (25e RGA) d’Istres, le 1er Régiment d’Hélicoptères de Combat (1er RHC) de Phalsbourg, la Base Aérienne 123 (BA123) d'Orléans-Bricy et 133 (BA133) de Nancy-Ochey, formant alors le GTIA KOUFRA.
Parti de Meurthe-et-Moselle, le but des troupes sous l’autorité de l’OTAN ont progressé jusqu’en plaine d’Alsace afin de reprendre le territoire en crise des forces armées TYTAN. Un exercice en terrain libre qui a permis aux soldats d’opérer sur divers scénarios, allant du combat en zone urbaine, à du contrôle de zone, ou encore des missions défensives/freinages…
La manœuvre s’est déroulée du 5 au 12 novembre 2021, s’étalant sur 140 km, allant de Chenevières à Fessenheim, en passant par Gérardmer, le massif des Hautes-Vosges, Colmar ou encore Meyenheim. De nombreux moyens ont été mis en œuvre pour mener à bien cet assaut d’envergure avec des VT4, des véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI), des véhicules blindés légers (VBL), des hélicoptères de combat, et un A400M. Le but était principalement de préparer les marsouins de Leclerc qui ont pu s’approprier le système SICS SCORPION dans des conditions proches de celles de combats de haute intensité, en contexte interarmes et interarmées. De plus, cela a permis à la population haut-rhinoise de se réhabituer à la présence militaire hors du cadre cérémoniel, et cela s’est fait remarquer !
Historique : Hull vient du nom du comté anglais où les troupes de Leclerc (dont a fait partie le RMT) se sont entraînées afin de préparer l’engagement de la 2e division le 1er août 1944 par la Normandie. L’exercice reprend l'origine de cette période d'entraînement et d’instruction.
Photos : Maxence Ferrah - Mélinda Lario - Alexandre Welker